Ne dis pas trop de mal de toi-même.
(Un jour où des chrétiens ne lui plaisaient pas.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Ne dis pas trop de mal de toi-même.
(Un jour où des chrétiens ne lui plaisaient pas.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Si tu voulais le martyre, en attendant, prends la tuile.
(Alcide, un jour d’impôts.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Si tu es seulement pareil à ton frère tu ne lui portes rien de très nouveau.
(Quand Alcide, pour porter Dieu aux autres, se rendait pareil aux autres.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
De la prière.
Parle à Dieu au lieu de te parler ; pour prier, tu auras au moins ce temps-là.
(Un jour où Alcide échangeait quelques impressions avec lui-même.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
De la prière.
Pour dire à Dieu ce qu’il veut, rien ne te manque. Mais pour lui dire ce que tu veux, beaucoup te manque.
(Alcide manquait de temps, de place, de silence…)
Alcide, Madeleine Delbrêl
De nos fragilités.
Ton frère est peut-être brutal, mais, toi, tu es sûrement fragile.
(En méditant sur des contusions morales.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
De la douceur
Ne demande pas aux autres de deviner l’état de tes nerfs.
(Un jour où on lui parlait sans précautions.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Passe dans la peau des autres : ne les mets pas de force dans la tienne.
(Un jour où il dictait des règles d’ascèse.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Plie-toi à la discipline, même quand tu es seul à la suivre.
(Un jour où il était seul à table quand sonnait la cloche… ayant interrompu quelque chose de très intéressant.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Si certains ne te trouvent pas saint, ne t’acharne pas à leur démontrer qu’ils ne le sont pas davantage.
(Un jour où des gens très bien lui démontraient qu’il avait tort.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Ce que tu veux que les autres soient, sois-le toi-même davantage.
(Un jour où Alcide désirait la sainteté de ses frères.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
De l’amour de Dieu
Quand le petit crâne ne peut pas aimer la sainteté de Dieu en étant sage, il essaie d’aimer sa miséricorde même quand il est méchant.
(Alcide, un jour qu’il avait fait des bêtises.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Du silence
Le vrai silence n’abime jamais la charité.
(Alcide, un jour où il répondait par monosyllabes à quelqu’un qui l’ennuyait.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Du devoir
Ne le reconnais pas au plaisir qu’il te cause, tu risquerais de ne jamais le reconnaître.
(Alcide, un jour où il avait des raccommodages à faire.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
De l’obéissance
N’attend pas d’être d’accord avec ton chef pour obéir.
(Alcide, un jour où il trouvait qu’il avait raison.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
Du vocabulaire
N’appelle pas chez le voisin susceptibilité ce que tu appelles chez toi sensibilité.
(Alcide, un jour où on lui avait fait du chagrin.)
Alcide, Madeleine Delbrêl
De la prière
Souviens-toi que la prière est faite pour rendre bon, et non pour empêcher de l’être.
(Alcide, un jour où on venait le chercher à l’église)
Alcide, Madeleine Delbrêl