Alors que le délit d’entrave numérique à l’IVG est en débat au Sénat, il ne paraît pas inutile de rappeler ce qu’était la volonté initiale de Simone Veil, que d’aucuns croient pouvoir renvoyer à la face de ceux qui réclament une information sur les alternatives à l’avortement (exclue par Laurence Rossignol).
La victoire, elle la voyait dans le fait non seulement qu’il n’y ait plus d’avortements clandestins mais que des femmes, qui souhaitaient avorter, y renoncent, grâce à la procédure qu’elle mettait en place. Notons que tous les éléments de cette procédure ont été supprimés par le gouvernement en place, ou ses prédécesseurs (souvent du même bord) : entretien psychologique, délai de réflexion, notion de détresse, information sur les alternatives…
#SimoneVeil : « Que certaines femmes, que nous pourrons aider, renoncent à avorter : ce serait ça la victoire ! »#DélitdEntraveIVG pic.twitter.com/UD3Tjtg2o3
— Zéяo Pointu (@ZeroPointu) 1 décembre 2016